Quiero.una.historia.verdadera

Je cherche quelqu'un qui me ferait le printemps.

Dimanche 3 juillet 2011 à 19:05

J'ai ta chemise sur mon dos. Ta piaule sent le sexe sent nous sent l'amour et tes murs sourient à grandes eaux. Nos pénis en érection tu me chuchotes des mots doux alors que je caresse ton torse chaud. Ton regard sur mon corps je devine que tu veux recommencer, je me retourne avec un sourire désabusé en cachant ma tête dans le coussin tu me chatouilles je ris avec des éclats ce qui te pousse à continuer en criant par dessus mes rires que tu m'aimes. Je te tire la langue je cache à nouveau ma tête tu fais mine de tirer la tronche... je saute sur l'occasion ! Enfin j'ai une bonne raison de te serrer contre moi si fort contre moi que je pourrais t'étouffer, que nos squelettes pourraient se confondre. En tailleur derrière toi nu, toujours nu, je pose mes bras sur ton ventre et je serre, je serre, je serre, je serre, tu nous balances gentiment comme pour nous bercer je te mordille l'oreille je te lèche le cou je te dis que je te désire. J'ai ta chemise sur mon dos j'ai ton amour partout sur le coeur ton corps entouré de mes bras et là stupidement j'ai eu envie de te garder pour la vie que tu ne sois qu'à moi qu'aucun autre puisse alors toucher tes tétons ou sucer ta bite. A 3h36 et quelques secondes j'aurais pu me foutre à genoux pour te demander, moi qui suis contre le mariage, si tu voulais bien faire l'honneur de garder ton corps sur moi comme une forteresse mais je me suis retenu car tu aurais accepté et plus jamais j'aurais eu le besoin comme ce soir de le faire. Je me suis contenté de prendre ta tête entre mes mains pour t'embrasser timidement comme si c'était encore la première fois que nos lèvres avaient la chance de se rencontrer au détour de l'amour.

Dimanche 3 juillet 2011 à 15:08

http://quiero.una.historia.verdadera.cowblog.fr/images/57083solitude.jpgOn s'aime à moitié alors à quoi bon ? On ne rime à rien on se voit une fois sur dix et nos coeurs ne battent même pas ensemble... quelques fois si, mais la plupart du temps tu as une longueur d'avance sur moi pourtant tu sais que j'ai les poumons atrophiés avec un coeur aussi petit que celui d'un chat. Tu t'amuses à me faire suffoquer à me faire subir ton sadisme et tes règles stupides car je t'aime trop. Tu le sais tu en joues tu en ris tu en jouis. Je meurs un peu tu demeures je vacille et tes jambes continuent de courir. Tu me dis que tu ne contrôles pas que c'est plus fort que toi, que tu as une peur si bleue de l'amour que tu entres dans une transe lorsqu'il s'approche de toi. Pourtant tu ne veux plus me lâcher parce que tu crois que ma manière d'aimer est la plus belle la plus violente ainsi que la plus désarmantes. Donc à quoi bon ? Je t'aime tout seul et toi tu contentes de courir sans vraiment m'attendre sauf lorsque je ne te vois plus histoire que je suive tes pas comme il faut et si j'ai le malheur de tenter de faire demi tour tu reviens en arrière et tu me tacles... A terre, tu te moques de moi tu me fais bien tourner dans la boue et sans avoir le droit de me changer ou de sécher mes larmes tu attrapes mes cheveux et tu m'envoies dans les airs. Alors mon Amour, je te demande à quoi bon parce qu'au fond ni toi ni moi savons pourquoi nous faisons ça exactement.

Vendredi 1er juillet 2011 à 22:59

On se tapote quelques mots d'amour entre deux cigarettes parce que ce n'est pas l'amour que nous voulons mais juste quelqu'un pour combler nos soirées de solitudes. On s'amuse à se berner, à se faire désirer et puis à faire naitre quelques sentiments avant de prendre nos jambes à notre cou de con, ce n'est pas dramatique non finalement ça ne rime qu'à ça. L'amour c'est ça, c'est juste détruire la peur avec quelqu'un qu'on aime bien quelqu'un qui nous fait bander surtout, l'amour c'est rire puis pleurer ensuite chanter enfin se déshabiller et pour finir le rhabiller en se déshabillant encore. Alors bien sûr on s'écrit quelques mots amoureux on se quittera c'est certain mais pour le moment on détruit la solitude de l'autre ainsi que ses phobies alors nous restons. Nous restons parce que nous nous aimons surtout parce que nous nous aimons et que l'amour ne le faisons.

http://quiero.una.historia.verdadera.cowblog.fr/images/audreytautou.jpg

Mercredi 29 juin 2011 à 20:15

http://quiero.una.historia.verdadera.cowblog.fr/images/18651882.jpg
Ce soir je bois ! Quatre ans de ma vie sous des notes bidons avec des discours d'inconnus qui nous souhaitent bonheur et tout ce bordel, ils sont drôles sur leur estrades à parler parler parler, ils regardent droit devant et point barre. Ils crient notre nom on s'avance un peu fier, un peu con aussi, un vieux nous tend notre diplôme nous serre la main en murmurant félicitation pour la énième fois en nous invitant aimablement à aller s'asseoir, un peu pour dire vas-y, casse-toi il m'en reste une cinquante après ta gueule de pseudo diplôme de rien. Alors on pose notre cul sur des bancs minables regardant les notes avec stupéfaction... Je les voyais ces gens heureux d'avoir réussi, contents d'être là même si on se dit juste au passage qu'il manque papa ou maman mais qu'importe, on a fini. Moi avec mes notes dégoutantes, mes parents absents et un dégoût de cette cérémonie à la noix je n'avais qu'envie de foutre le camp, partir comme ça, laisser mes clics mes clacs et prendre des putains de train direction rien direction tout direction le soleil surtout. Mais non ça ne se fait pas. On doit attendre que les grands ont fini de parler, on doit attendre qu'ils nous disent de se lever, on doit attendre qu'ils assomment d'un point final quelques années de notre vie et seulement ensuite on peut se tirer la queue entre les jambes... en souriant bien sûr en souriant ! 

Mercredi 29 juin 2011 à 0:14

http://quiero.una.historia.verdadera.cowblog.fr/images/jeanseberg8212.jpgLes histoires d'amour sont pour les gens entiers non pour ceux qui sont complètement écorchés par des sentiments à moitié crevant. On ne construit rien sur du à moitié vivant ou à moitié mort parce que ce qui reste même un peu en vie se met toujours à bouger. Alors peut-être que les mots sont mieux en entier mais ils n'ont pas la décence d'arrêter de résonner quand il le faut donc nous on fait comme un peu, avec un million de cartes ou une seule, un as ou un six de trèfle, on joue souvent mal mais qu'importe mes Amours, posons les cartes et ouvrons nos bras espérant que leurs sentiments s'y logent. Mes amies, mes Amours, mes gens cassés, frôlons l'indécence, hurlons l'impuissance et ces mots qui s'accrochent encore à nos phalanges oublions les, brisons les silences qui nous réveillent la nuit et pourquoi pas demander au Seigneur un peu de répit et s'il nous le refuse alors je suspendrai ma joie à vos sourires.

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