Quiero.una.historia.verdadera

Je veux que tu n'aies d'yeux que pour moi, qu'entre tes bras je sois ton roi, que tes lèvres appellent des envies jusqu'à là inassouvies. Je veux que tu fasses de moi le plus beau des amants, que dans ta ville où je serai un inconnu tu fasses de moi le plus tendre des touristes, que sous ta voix se cachent quelques mots d'amour, que ton odeur recouvre la mienne et que tes doigts enlacent parfois un peu trop fort mes phalanges endolories par la douceur d'un été. Je souhaite que notre idylle reste, à la fin de mon voyage, gravée entre nous deux, que dans dix ans on se revoie avec un peu de gêne, avec un peu d'envie, avec une douceur cousue au coeur. J'ai envie de ton corps contre moi, que mon coeur martèle sur ton corps quelques marques de moi, que ton visage se fasse niais lorsque mes mains s'attardent sur le bas de ton ventre, que ton sexe ne souhaite que ma langue comme étau... Ce soir, juste ce soir, je veux qu'on s'amourache pour de vrai, qu'on se promette quelques monts et merveilles, que nous nous jurons que pour le mois à venir nous ne regardons pas d'autres hommes. Je souhaite pour une fois que ta vie soit un conte de fées, que tes larmes se sèchent et que la crainte d'aimer à nouveau s'envole. Je veux que sur mon épaule, entre deux cigarettes, tu me parles de ton enfance, entendre ce qui te fait peur, que les araignées ou les serpents te dégoûtent. Je veux que tu râles pour que je puisse t'embêter afin de t'embrasser pour une bonne raison. Je veux ton rire à mes blagues stupides, je veux que tu me fasses peur en te cachant derrière la porte de la salle de bain, je veux une musique, pourquoi pas un pas de danse... Ce que je veux, je crois, c'est que tu te livres à moi durant nos nuits d'insomnies alors que nous venons de faire l'amour. Je veux juste qu'on se reconstruise le temps qu'on soit l'un à l'autre. Je veux, en somme, être ton bonheur durant quelques jours.

Etire-toi bien haut bien grand bien fort, ne dilapide pas tes peines n'envoie pas valser la mort et ne cherche pas à fuir l'amour demande pour dix cent un million demande, exige plus toujours plus jamais moins ça non jamais moins ! Tu as le droit d'avoir autant que les autres, tu as droit à tout ça même si papa et maman te disent le contraire même si tu crois que tu n'es rien, tu y as droit car tout le monde en a. Tu es peut-être plus con que les autres et ta faiblesse réside dans ton envie de sentiments cependant ton âme est quasi pure ainsi que ton sexe, il a cette élégance de n'avoir jamais sauté un salopard alors ne dénigre pas les chances qui s'offrent à toi avance parfois fièrement d'autres fois mollement mais avance parce que tu n'es pas du genre à stagner, tu n'es fait pas du surplace tu recules peut-être tu avances tu vas à gauche puis à droit mais jamais tu restes sur tes pas car tu sais que remuer un présent mort ne fera pas de ton futur quelque chose de doux... Alors oui tu es con, plus con que les autres mais au moins tu as l'audace de ne pas t'offrir à n'importe qui bien que ta bouche aie sucé un dizaine de bites. Toi, les tumultes de la vie tu les évites avec tellement de grâce et de naïveté que les gens ne prennent plus la peine d'avoir envie de toi.

C'est la guerre dans mon abdomen mon coeur ne sait plus pour qui battre ni pourquoi il le fait finalement. Vous êtes des millions dans mon petit coeur de chat et ma tête bousille ses neurones à trop penser à vous des séquelles graves marquent mon corps alors la nuit je me replis comme un foetus. Reprenant quelques forces brèves, je m'attaque à mettre des barrières à mes pensées qui vous sont dédiées car vous m'épuisez, m'amouracher un peu à sens unique n'a rien d'intéressant c'est pathétique et franchement stupide alors j'écris. J'écris des âneries pour avoir l'impression que vous sortez de mon intérieur bien que ce soit vain puisque la nuit c'est à vous que je rêve imaginant un avenir certain avec l'un ou l'une de vous. Je chante, je déchante, je ris puis je pleure jamais je suis sûr de moi et toujours je suis lunatique. Des rires au larmes on me montre du doigt, on ironise ma vie et mes petits amours rarement fleurissent ou alors un mois bref uniquement pour me rappeler que l'amour est peut-être aussi pour ma tronche de pédé. Mais je vous avoue que vous voir défiler devant mes yeux comme ça pour rien pour passer le temps est la meilleure chose que je fais... c'est ma meilleure façon de vivre, de ne pas gâcher le temps qui court si vite dans mes horloges.

L'amour est un jeu d'accord alors donne-moi envie de jouer. Si vraiment ça t'amuse de toucher les lèvres des gens, de prendre des mains et de toucher des culs, moi il va falloir que tu me donnes envie de suivre tes règles sinon je me tire demain. Jouons mon con, jouons pour de vrai à se faire du bien à se faire du mal à se faire envie mais posons les cartes chacun son tour, as sur as, trèfle sur du coeur puis du pique n'y allons pas de main morte. Envoie-moi valser, laisse-moi te cracher au visage puis je t'essuierai. C'est vrai que l'amour, moi petit crétin je l'adule, je le veux je le désire j'en ai besoin cependant ce n'est pas pour ça que tu gagneras la partie parce que je ne me laisse pas avoir par le première bite qui se trouve entre mes mains. Manipule. Manipule bien car c'est un jeu, ce n'est qu'un jeu et ça ne sera qu'un jeu puisque moi, moi j'ai l'audace de ne pas vouloir aimer un mec qui aime à moitié... Alors d'accord, amusons-nous mais ça ne sera qu'une perte de temps pour toi ainsi que pour moi... surtout pour moi.